Les mélodies originelles de Johnson (1583-1633) et d’anonymes, des ajouts de Dowland ou Purcell, réarrangées pour voix, accordéon et guitare sous-tendent et rythment le spectacle. Univers sonore, musiques instrumentales, chants solistes ou polyphoniques, la musique peuple l’île de Prospero de rumeurs, de bruits et d’airs mélodieux. Cette imbrication de la musique et du théâtre est d’autant plus forte que les interprètes ont tous une solide capacité à passer du chant au jeu, tout comme les musiciens, totalement intégrés à l’interprétation théâtrale.